incroyable

Résumé
David continue ses enregistrements musicaux. Yves est de retour et séjourne avec Clarisse à la campagne dans la grande maison familiale. Ils sont tirés de leur retraite amoureuse par un appel annonçant que le père de Clarisse se trouve à l’urgence. Suite à une fièvre récalcitrante il a été hospitalisé.

Épisode
Clarisse aimerait être devin pour connaitre le sort ultime de son père. Les nouvelles médicales ne sont pas bonnes, Maurice a contracté la C difficile. Les médecins sont un peu déroutés par cette nouvelle souche très toxique. La romancière essaie d’en savoir plus. Elle appelle même Info-santé. « Ça dépend » se fait-elle répondre.

L’équipe médicale s’affaire, mais ne réussit pas à enrayer l’infection. Aux yeux de Clarisse, de jour en jour, c’est un peu plus de ceci, un peu moins de cela. Elle se tord les mains, impuissante à sauver son grand amour qui dépérit inexorablement. Elle est surprise de la profondeur de son attachement à son père; cette situation lui aura servi de révélateur…

Elle se croyait forte face aux drames familiaux; voilà qu’elle se découvre vulnérable, émotive, attristée. Et Irène qui se met de la partie! Elle se donne le rôle de l’autorité médicale (!) et tente de protéger son Maurice. Elle veut qu’il se repose et tente de maintenir ses enfants à l’écart. La lionne qui sommeille en Clarisse rugit. De quel droit cette femme peut-elle s’approprier son père?
« Je ne l’ai jamais aimé, cette belle-mère, encore moins maintenant! »

Un deuxième drame se développe donc en filigrane de la grave maladie de Maurice; une bataille entre l’amoureuse, récente, illégitime aux yeux des rejetons et eux qui sont là depuis toujours. C’est un duel épuisant pour les protagonistes. Qui peut se rendre au chevet de l‘aimé? Combien d’heures la personne peut-elle y rester? Irène veut tout gérer…

Heureusement, Maurice ne se rend compte de rien et mène sa lutte contre la bactérie. Mais elle est tenace; elle continue son avancée sournoise. Les jours passent, le patient s’est considérablement affaibli.

La douleur s’installe. Ce sera bientôt la morphine et son cortège d’inconvénients pour l’entourage.
« Il somnole tout le temps » se plaignent le frère et les sœurs.

Cette agonie lui rappelle la mort de Laurent. Pour Clarisse, c’est trop.

La voilà aux prises avec un double deuil…

Les mots pour décrire la fin manquent à l’écrivaine. Elle n’est qu’une fille éplorée.
Elle s’écroule.