Une détresse assumée

Immobile, roulée en boule sur mon canapé…

Le temps s’est arrêté, le vouloir aussi. Je suis inerte, incapable de penser, encore moins de planifier et d’organiser le quotidien. Quelle désolation ! Sur le sofa, j’ai déposé ma fatigue, mon malaise et j’attends, effondrée…

Un lourd silence ajoute à l’irréel de cette pause involontaire.

Dévastée par cette impuissance, je sens mon cœur s’alourdir. Si quelqu’un pouvait me secourir, m’accompagner dans ce moment de détresse.

Une mère saurait…Elle prendrait le relais. Je serais bercée, nourrie, bordée, rassurée : « ne t’en fais pas, ça va passer ».

Maman, au secours !

Supplique inutile, je suis seule…