Parler

Parler à quelqu’un c’est aussi entendre une autre voix.

Le son de la voix me révèle les états d’âme de mes proches et de l’être chéri. Au fil des ans, j’en ai profité…

L’échange de paroles a cédé la place aux messages « texte » et au courrier électronique : on perd moins de temps, m’assure-t-on. Les personnes de ma génération préfèrent néanmoins le téléphone… et la voix de l’interlocuteur.

« La ligne » a remplacé la voix.  Elle permet

  • les réservations pour les billets de cinéma, de concerts et de musées,
  • les inscriptions aux conférences et aux programmes d’études,
  • l’achat de livres, d’outils, de vêtements, de meubles, d’assurances et autres commodités,
  • la participation aux nombreux concours.

Tout est offert en « ligne ». Seule, une invitation à ‘mourir en ligne’ manque à mes sollicitations…

D’après les boîtes vocales, le recours à la ligne doit m’économiser des minutes (!) et de l’argent.

 

L’autre jour, j’ai téléphoné (horreur!) à un établissement québécois et (miracle !) j’ai tout de suite parlé à quelqu’un, sans « menus » multiples préalables et sans aucune suggestion de consulter le site web. De plus, ce quelqu’un avait la compétence et l’autorité pour résoudre mon problème. Expérience rarissime. Je vous en souhaite autant…

Pour être de mon époque, je vais, comme on me le demande, « texter » et essayer, à l‘occasion, d’acheter en ligne.