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L’enfance et la jeunesse de Leonard Cohen

Il est né dans une famille bourgeoise, financièrement très à l’aise et appartenant à la communauté juive. « I was born in a suit ». Son père et ses oncles possédaient une fabrique de vêtements. Son père, vétéran médaillé de la guerre de 14-18, était malade et devint éventuellement invalide; il est décédé alors que Leonard avait neuf ans.

Il a une sœur aînée et sa mère, veuve, se comporte comme une mère juive. Cette dernière est d’origine russe, elle est mélancolique et très émotive. Son deuxième époux sera malade lui aussi et la quittera pour vivre dans le Sud. Son beau-père à elle, viendra ensuite vivre chez elle. Un jour, elle sera internée au Allan Memorial pour dépression.

 

Leonard a un grand ami, Mort Rosengarten, avec lequel il a fait les 400 coups pendant l’adolescence et la jeunesse. À 13 ans, il se promenait avec Mort, dans les rues de Montréal, Il a toujours aimé vivre la nuit, plus tard, ce seront les cafés et les bars.

À l’adolescence, il a commencé à écrire des poèmes. Il a pris au sérieux la poésie et s’est considéré longtemps comme un poète et un écrivain. Après son secondaire à Westmount, à 17 ans, il entre à McGill qu’il décrit comme le prolongement de la bourgeoisie montréalaise anglophone. C’est là qu’il fera la connaissance d’Irving Layton. C’est à cette époque qu’il deviendra poète. The Spice-Box of Earth est le titre de son premier recueil de poèmes.

A McGill, il étudie les arts, et s’intéresse à tout, sauf à ses études. Il participe à nombre d’activités parascolaires. Il obtient une excellente note en art oratoire; il complète un baccalauréat (avec une moyenne de 56.4) et s’inscrit par la suite à une maîtrise à Columbia, pour à la fois contenter et fuir sa famille qui nourrit des ambitions pour lui. Pour plaire à sa famille et à sa communauté juive, il aurait dû étudier le droit ou le commerce et travailler éventuellement dans l’entreprise familiale.

Pendant son séjour à l’université Columbia il connaît sa première dépression majeure.

Au bout d’un an il revient à Montréal dans la maison familiale.

Les autres périodes de sa vie sont plus connues.