Virus, en garde!

Le mal de gorge qui s’est répandu au cours des dernières semaines me rappelle Les animaux malades de la peste :

« …ils n’en mourraient pas tous, mais tous étaient frappés… »

Cette épidémie moderne a touché jeunes et vieux, incommodant sérieusement les uns, terrassant les autres. Dix jours d’inconfort et de misère. Perte de voix temporaire pour plusieurs; difficile à soigner, le silence n’étant plus à la mode.

À cette occasion, un vieux rite catholique m’est revenu en mémoire : la bénédiction des gorges. Voilà la solution!

Le 2 février, les chandelles, à qui on attribuait des vertus protectrices, étaient bénies à l’église paroissiale et destinées à des fins liturgiques ou domestiques : c’était la Chandeleur, la fête de la lumière. Le lendemain, à la Saint Blaise, les fidèles défilaient et s’agenouillaient à la table de communion pour permettre au célébrant d’apposer des cierges de chaque côté de leur gorge.

« Par l’intercession de Saint Blaise, évêque et martyr, puisse Dieu vous délivrer de tous les maux de gorge et de tout autre mal… »

Notre mère la Sainte Église avait pensé à tout. C’était le Tamiflu de l’époque