Si vous aimez la chef du Parti Québécois, ne lisez pas ce texte.
Beaucoup ont entendu parler du (ou des) coiffeur de Pauline. Ses cheveux, plats ou indisciplinés, requièrent, semble-t-il, l’attention quotidienne d’un spécialiste.
Peu ont entendu parler de la couturière de Pauline. Cette dernière se présente, comme à l’accoutumée, avec des échantillons de tissus. Pauline paraît particulièrement excitée aujourd’hui.
-Il me faut quelque chose de chatoyant, qui attire l’œil.
Surprise, la couturière sort des étoffes différentes de celles que Pauline a l’habitude de choisir.
-Aimeriez-vous ce taffetas?
-Très intéressant. Voyons un peu les couleurs… Rouge, certainement pas, ni vert, ni orange.
-J’ai du taffetas couleur prune qui vire sur le violet.
-Parfait. Voyons un peu les détails de la confection. Le corsage doit ressembler à une guêpière.
Surprise, la couturière hausse les sourcils.
-Ce sera différent!
-Oui, oui, c’est pour une occasion spéciale.
-Bon, il faut donc un corsage largement échancré et de fines bretelles?
-Tout à fait.
-Mais la jupe?
Pauline fouille dans les échantillons.
-J’aime assez ce tulle jaune…
-Du tulle couleur citron? S’exclame poliment la couturière.
-Oui, oui, de quoi réaliser de magnifiques frisons!!!
-Des frisons???
-Oui, oui, c’est pour l’intérieur de la jupe.
-Mais c’est une robe à danser!
-Oui, oui, j’ai tout prévu : les souliers et les bas spéciaux. Samedi soir, dans la circonscription de (…), il y a beaucoup d’électeurs indécis, pour eux, je danserai le « french cancan. »
Ce texte constitue une pure fiction.