Je suis une citadine, mais je passe l’été dans un petit village. Certes la campagne « post inondation » est bruyante compte tenu des réparations de tous genres, mais les ‘inondés’ font preuve de beaucoup de gentillesse, malgré leurs malheurs.
« Es-tu en forme? » s’enquièrent mes voisins.
Ici, au fond de ma campagne, tout le monde se dit « bonjour » et les « bonne journée » ou « bonne fin de journée » des caissières sont senties.
« Madame, votre paquet me semble bien lourd, je vais le porter à votre voiture » me dit cet inconnu.
« Ce chariot à provisions ne roule pas bien » et la dame de m’épauler en donnant une poussée supplémentaire.
« La crème qui vous été prescrite est-elle efficace? Vous sentez-vous mieux? » me demande le pharmacien.
« Venez n’importe quand, on prendra un verre de rosé », offre la copropriétaire d’une galerie d’art.
Même les gens que je paye redoublent d’attentions « prenez soin de vous, je vais le faire ». « Cela vous convient-il? »
On me tend le bras, lorsque je risque de tomber.
En somme, dans ma campagne, je suis entourée de personnes gentilles.