Partir, c’est mourir un peu
Le futur, le point d’arrivée d’un voyage excite et stimule, mais, le chemin pour s’y rendre est souvent ardu, moins lumineux.
« Partir, c’est mourir un peu! »
Cet adage me suit tout au long de cette dernière journée avant mon départ.
Je l’ai souvent répété ce dicton lorsque j’avais de jeunes enfants et que je travaillais, je disposais de peu de temps pour les bagages et tout le reste. Je m’affalais dans le taxi qui me menait vers l’aéroport : j’étais morte de fatigue. « Partir, c’est mourir un peu! »
Encore aujourd’hui, organiser mon départ demande beaucoup de précautions, peu importe la longueur de l’absence. Je suis seule mais,
rien ne doit moisir pendant mon éloignement…
rien ne doit sentir mauvais…
rien ne doit mouiller mes planchers…
rien ne doit être oublié dans le matériel que j’emporte
rien ne doit me prendre au dépourvu, le chaud ou le froid
rien ne doit alourdir ma valise indûment
rien ne doit entraver ou ralentir mon départ
rien ne doit embêter mes survivants,
Je peux maintenant mourir… euh partir en paix.
Et puis
Arroser les plantes,
Se débarasser des ordures
Vérifier que la cuisinière, la cafetière, le climatiseur,etc sont éteints
Baisser le chauffage l’hiver……
Ah partir, ce n’est peut être pas mourir un peu, mais il est vrai qu’une fois dans l’auto ou le taxi pour l’aéroport, je soupire d’aise tout en me demandant si je n’ai pas oublié ceci ou cela
Merci pour cette liste pertinente, Diane…à l’approche d’un voyage… pour éviter de mourir d’épuisement…