Le plaisir des uns fait le malheur des autres.
À voir le nombre d’oreilles garnies d’écouteurs, de colliers où trône un micro ainsi que l’air absorbé ou réjoui de ceux qui les portent, il me faut conclure que c’est plaisant. Ainsi décorés, ils marchent allègrement et, à l’occasion, fréquentent les transports en commun; je les ai observés.
Et le téléphone cellulaire! Cette merveille qui comporte tellement d’applications. Le nombre de ces dernières va croissant, les services et commerces y pourvoient. Peut-on vivre et même respirer sans cet objet devenu tellement indispensable? Le perdre devient LE drame sans nom. C’est perdre la vie, semble-t-il…
A contrario, il y a d’autres, comme moi, qui peinent à suivre cette tendance. Nous sommes malhabiles et ne comprenons pas toujours les processus et consignes. Ayant récemment raté mon transfert interac en ligne, mon fils a déclaré que j’avais sans doute un karma informatique!
Je ne suis pas naturellement douée; j’ai peur et j’ai développé une expertise en procrastination quand je prévois « devoir » utiliser un de mes appareils. Pourtant, je suis bien équipée : un Iphone, Ipad, MacBook Air, Apple T.V.. J’utilise probablement une infime partie des possibilités de ces bricoles (expression utilisée par un ami). Mon amour-propre souffre de cette relative incompétence. Cette technologie fait mon malheur!
La littérature sur l’intelligence artificielles se répand à vive allure. Les tenants de cette merveille (IA, pour les intimes) prédisent un monde régi par les algorithmes et les robots. Pour moi, ce serait un malheur!