Je suis, comme mon chat, très sensible aux bruits.
J’ai donc délaissé le bruit de la ville avec ses camions, ses poids lourds, ses autobus et autres engins; j’ai opté pour la campagne. Mais il y a aussi des bruits dans ce nouvel environnement.
Aujourd’hui, il pleut, donc congé de bruits extérieurs : pas de moto marine, pas de bateau à haute vitesse, pas de tondeuse, pas de tronçonneuse, pas de déchiqueteuse, pas de motocyclette, pas de livreur de terre dont le camion recule souvent. La paix…
Dans mon vieux chalet de bois, certains bruits ne se taisent jamais. Cette vieille carcasse toute croche s’exprime : craquements de tous genres. De plus, la pluie crépite sur le toît de métal.
Je me réjouis néanmoins de ce silence relatif, les fleurs qui poussent et les araignées qui tissent ne sont pas bruyantes.
Tres bien apprécié ce plaisir du silence accompagné de la musique du vieux bois craquant ainsi que le toit de taule qui aussi se fait entendre, tout pour nous faire apprécier ce merveilleux silence. Votre petite histoire est très poétique chère dame.
Merci pour le compliment « poétique »
Le bruit de la pluie sur un toit de chalet, quelle belle musique! Une berceuse pour s’endormir la nuit tombée, un baume calmant de jour pour la lecture!
À condition que la pluie ne soit pas trop forte sinon le toît de métal devient infernal…