Il sonne le glas de ma sortie.
À pied ou en automobile, une dame d’âge mûr craint le verglas plus que la neige.
La jeunesse n’a peur de rien.
Les jeunes grattent les vitres de l’automobile et s’élancent sur les routes qui sont verglacées.
J’aimerais être assez jeune pour les imiter.
Dès que les prévisions météorologiques l’annoncent, je planifie des activités pour l’intérieur de mon appartement.
Le verglas
S’il n’a point de vert en lui
Par nature il singe le verre
Transparent comme l’eau claire
Il brille tel le ver qui luit
Sa présence me cristallise
Tout comme ce jour à Colombey-les-Deux-Eglises
Où j’ai lâché mes deux valises
Qui ont glissé sans flemmardise
Il n’est certes pas glamour
Car la mâchoire se fige
Au point d’en avoir des vertiges
Tous comme ceux de l’amour
Le verglas est un appât
Dans bon nombre de cas
Gare alors aux faux pas
Sous peine d’étreindre le trépas
Jean-Marc