Une série de « s » s’impose à mesure que passent les années, en voici une liste personnelle.
Le « s » de la soupe, entendez par là tout ce qui n’est pas nourriture molle ou patates en poudre. Tout le reste me semble délicieux et appréciable.
Le « s » des soins. Ils sont plus nombreux. Les maladies et le ravage du temps m’incitent à faire tout en mon pouvoir pour garder la peau douce, les yeux clairs, les orteils bien alignés, etc.
Le « s » de la santé. « Bougez, faites de l’exercice, vous resterez en forme plus longtemps ». Parce que j’y crois, je fais ce que je n’ai pas envie de faire ou pire encore, ce que je déteste carrément.
Le « s » des siestes. Elles me sont devenues indispensables. Comme disait mon grand ami : « en vieillissant, les batteries se déchargent plus vite et se rechargent plus lentement ». Ah l’énergie de la jeunesse !
Le « s » du sexe. Il se fait plus rare et parfois moins satisfaisant. Je me demande : « faut-il faire son propre bonheur ? »
Le « s » des souvenirs. Ils affluent. Phénomène étonnant : des images et des sons, vus et entendus il y a 60 ans, me reviennent en mémoire. Devant ce paysage cent fois entrevu, j’entends : « Regarde comme c’est beau! »
Le « s » de la sympathie. Je répète souvent « Mes sympathies » au salon mortuaire ou « tu peux compter sur ma sympathie dans l’épreuve qui t’afflige ».
En ai-je oublié?
J’ajouterais parmi les inconvénients
Somnoler au spectacle…. quoique le
SOIGNER prend vraiment beaucoup de femps
Mais il y a aussi de meilleurs côtés
Savourer le bon livre , le bon spectacle, le bon vin