À la suite d’une chute spectaculaire, je l’ai éprouvée…
Si la douleur tuait, je serais morte, mais non, elle se contente de ronger mon énergie. Elle est tantôt vive, tantôt lancinante, tantôt atténuée par les médicaments, mais elle me signifie sa présence et me gêne au quotidien ; ma cuisine et mon chat peuvent témoigner de mes changements d’habitudes.
Je l’anesthésie en regardant des films sur mon téléviseur. N’importe quoi qui m’empêche de bouger. Seul le sommeil me soustrait à son emprise, sommeil médicamenté cela va de soi.
Au réveil, je soupire : une autre journée en compagnie de cette emmerdeuse. Malgré elle, j’arrive à me préparer, quoiqu’au ralenti, de la nourriture, mais, aux repas, j’ai la nostalgie de la position allongée. Hélas, cette nouvelle compagne me suit et me relance jusque dans mon lit.
Je vois les autres qui s’amusent et qui profitent de la neige et du soleil, pendant que moi je suis condamnée à cette souffrance.
Ma douleur n’est pas mortelle et s’amenuisera avec le temps…
Oh, là, là. Que t’est-il arrivé ? Pauvre de toi? Toute ma sympathie. J’irais volontiers t’aider si je n’étais pas si loin (Paris actuellement). Bonne chance.
Merci. Je vais mieux.
Je ne peux que sympathiser avec toi, ma chère, ni pauvre, ni malheureux, mais plutôt souffrant pour un certain temps, car j’y ai goûté à quelques reprises parmi mes années de beaucoup de vélo, surtout quand je fus frappé par un énorme camion sur le Lakeshore de Pointe-Claire. Ces douleurs sont loin dans ma mémoire, et c’est l’étape que je te souhaite le plus rapidement possible. Entre-temps, bonne télévision en attendant le rétablissement….