Atlas, personnage de la mythologie grecque, était condamné à porter la terre sur son dos pour l’éternité.
Pour ma part, je suis simplement condamnée à « tenir la maison » sur mon dos.
On me dit souvent que c’est un privilège à mon âge d’être en vie et de « tenir maison » (cette expression bizarre est utilisée en France comme au Québec). Si je « tenais la maison » comme Atlas tient la terre je serai bien fatiguée.
Mon atlas cervical (première vertèbre) continue de porter ma tête et le reste de moi-même « tient maison ».
Je déteste les routines associées à « tenir maison ». Si la routine tuait vraiment, je serais morte…
Mon médecin me prédit une belle longévité, je suis donc condamnée à « tenir maison » pour encore quelque temps.
Tu dois aussi, pour tenir maison, tenir des comptes, tenir la route pour y mener, tout en tenant tête aux inondations et ouragans…. Tiens bon!