Il pleuvait, personne n’a osé sortir.
Sur ma rue, il y a plus de chiens que d’enfants. Les quadrupèdes sont très nombreux : de toutes les tailles, de toutes les races. Pourtant, ils furent invisibles le soir de l’Halloween; leurs propriétaires ont-ils craint les torrents d’eau?
Les chiens sont restés à la maison, réduits à regarder ces trombes de pluie venues du ciel.
Pourtant, ils portent un manteau. Auraient-ils refusé de marcher si on leur avait enjoint de le faire?
Mais non, les chiens n’ont pas fêté l’Halloween, c’était partie remise avait décrété la Mairesse. Les chiens n’ont que faire des diktats des édiles municipaux, ils veulent leur rue.