La socquette sous l’oreiller.
Hum ! Une socquette beige à pois noirs était roulée en boule sous l’autre oreiller. A qui pouvait-elle appartenir ? Jean-Claude se perdait en conjectures. « Je ne me souviens pas d’avoir eu une visite récente. J’ai 66 ans, mais je ne souffre pas d’Alzheimer ! ».
Jean-Claude réfléchissait. « Est-ce une socquette de femme ou d’homme ? Difficile à dire: de nos jours, tout s’étire et les couleurs sont unisexe. Inutile de chercher de ce côté… Une seule certitude: mon lit a été visité. »
« On m’a souvent reproché de ne pas verrouiller les portes de mon chalet lorsque je m’absente. Mais alors, des pêcheurs surpris pas l’orage ? Un de mes enfants submergé par la passion ? Des divans et d’autres lits s’offraient à eux, pourquoi le mien ? » C’est alors que Jean-Claude se souvint que, lors de fortes averses, le toit coulait à plusieurs endroits mais que, étonnamment, son grand lit restait au sec.
Que faire ? A qui offrir la chaussette ? Allait-il trahir un secret ? Et surtout, révéler sa propre incurie ?
Jean-Claude se promit de prendre les mesures qui s’imposaient: de toute urgence, il ferait réparer son toit. Il n’avait nulle envie de collectionner les socquettes…
Une socquette sous un oreiller? Hum…c’est bizarre en effet, faut bien le dire, mais c’est mignon… et plein de sous entendus vu l’air intrigué du proprio du chalet.
Merci d’avoir saisi l’humour de la situation et le déroulement très progressif du conte.
Diane
Oh là là! J’espère qu’il y aura une suite. Tu nous laisses en suspens. A qui appartient cette chaussette et comment s’est-elle retrouvé là? Sans oublier le mystère du lit sec apparemment lié à l’apparition de la chaussette sous l’oreiller.
Merci de tes commentaires.
C’est ma première aventure dans le « suspense ». Je tenterai peut-être de courtes histoires, un jour…
Je n’ai pas prévu de suite à ce texte. Il faut vivre avec le mystère.