Avec la régularité du métronome : tape, tape, tape, tape, tape, tape…
Quel est ce bruit?
La queue de mon nouveau chat qui frappe une certaine étendue plus ou moins rigide.
Après avoir obtenu, de justesse, mon certificat en robinetterie, voilà que je suis des cours sur la race féline. J’ai dû recourir à l’internet pour comprendre les sons, les mouvements des yeux et de la queue des « minous ». Un autre langage…
Après la théorie, la pratique. Je tente d’apprivoiser un matou traumatisé par de nombreux déplacements et peut être aussi par un manque d’affection (lisez caresses). Sa longue queue martèle les surfaces de mon appartement. Je suis devenue une surface additionnelle!
Ce chat, invisible, au début de notre cohabitation (sept premiers jours), devient sensible à ma présence, me cherche et me lèche le cou à l’occasion. Monsieur miaule et réclame des caresses; il se vautre sur mon tronc et mon visage en ronronnant très fort. Nous apprenons mutuellement à décoder notre langage non verbal. Ce moment d’intimité est très chaleureux.
Papou (c’est son nom) et moi formons maintenant une équipe, avec des moments de rapprochement et d’autres d’éloignement, des goûts que nous partageons (ex. le saumon) et d’autres, différents (ex. le poulet).
Notre aventure se poursuit…
Je suis ravie de constater que votre cohabitation se passe bien. Les chats ont la réputation d’être indépendants, ce qui n’est manifestement pas le cas de Papou! Bonnes papousies!
Entre la robinetterie et les tapes de ton chat… il n’y a qu’un pas … Papou !
Cela me rappelle les « pat pat pat Patatras « de Claude Nougaro dans sa chanson le « Chat »
« J´en suis devenu un cat pathologique
Pat pat pat pat pathétique «
Tu avais raison, j’ai fini par écrire sur mon chat…