On m’a souvent reproché de ne pas émailler mes textes « d’images », surtout celles de la langue.
Nos chroniqueurs et nos romanciers l’ont fait avant moi, et de fort belle façon. Exemple :
- ce que savait la nuit
- les buis luisent, cirés de lumière
- le matin arrive avec la couleur d’une autre nuit
- arrêter la pluie en dansant
Couleur des mots, figures de style et plus encore.
Chacun ses talents, les miens ne s’étendent pas aux images.
Quelque jours plus tard, dans mon journal quotidien: l’auteur parle des noms de villes, « ils sont restés dans ma mémoire comme des couleurs fanées, des bruits sourds, des odeurs évanouies, mais aussi comme la musique ancienne et magnifique qui nomme un pays ». Yves Boisvert, parlant de l’Abitibi, La Presse, 24 mai 2019.
More or less all that is worthwhile has already been tried or done before us. If we choose to live with a like rationale, what is left of one’s raison d’être…?
les prof d’écriture nous disent « tout a été dit mais pas par vous, vous avez une façon unique de dire les choses. » Je les ai cru…vous aussi peut-être…
Tout de même « émailler mon texte » est une belle image! Tu es trop sévère. Et puis, l’essentiel n’est pas dans l’image et c’est chacun son style
je pourrais faire mieux, semble-t-il…