Si partir c’est mourir un peu,
déménager, c’est mourir tout court.
Mettre dans des boîtes et les étiqueter.
Transporter les cartons (comme disent nos amis français).
En avons-nous suffisamment?
Où entasser les colis qui sont prêts à l’avance?
Les déménageurs seront-ils à l’heure prévue?
Feront-ils preuve de précautions suffisantes?
Les bénévoles viendront-ils ??
Que de soucis!
Que de souvenirs m’assaillent au moment de passer de la campagne à la ville.
Après un séjour de deux mois, je déménage…
Mon cerveau deviendra une véritable girouette, car rien n’est au même endroit dans chacune de mes résidences. Mes yeux cherchent de haut en bas, de gauche à droite, de grand à petit. Même mon café a un goût différent.
Finalement, adieu la fosse septique, la cuisinière de vitrocéramique et les appareils de marque Sunbeam.
Vive mon nouveau décor, vive ma ville!