La peur de l’inaction
Étendue devant le téléviseur, allongée sur des coussins moelleux, j’ai lâché prise. Je jouis de l’instant, de la sensation de plénitude, je n’ai envie de rien… Être là me suffit, je suis bien…
Tout à coup, un « flash » : si j’y prenais goût, si cela devait durer, si l’envie de l’action ne me revenait pas… Si je restais dans cet état? Ramollie, figée à jamais.
C’est la fin de tout. Mon esprit qui ne travaille pas, mon corps qui ne bouge pas, c’est la mort.
Ce fantasme me ramène à l’activité.
Certains paramètres le rendent très prégnant : vivre seule (sans témoin, ni regards désapprobateurs), être retraitée du monde du travail (sans échéance, sans imputabilité), ne pas avoir de petits enfants (aucune obligation d’être un bon modèle). Les responsabilités d’antan forçaient sans équivoque le retour à l’action.
Aujourd’hui, ces garde-fous n’existent plus. Le danger est plus réel…
A ces paramètre j’ajouterais les ennuis de santé et le vieillissement qui donnent bonne conscience à l’inaction. Heureusement que les balises du temps du travail tiennent toujours: pas de télé le jour, 30 minutes d’activité physique par jour,…
Tu as raison d’introduire de nouvelles variables. Elles favorisent le glissement vers la réduction des activités.
3e essai de commentaire!
A ces paramètres, j’ajouterais les ennuis de santé et le vieillissement qui donnent bonne conscience à l’inaction! Heureusement que les balises du temps du travail tinnent encore le coup: pas de télé le jour, 30 minutes d’activité physique par jour,…
Je crois que c’est un atout appréciable que de savoir être bien en sa propre compagnie et de jouir de la « dolce farniente ». Toutefois, oui, ce peut être une arme à deux tranchants. Prudence!
J’ai de la difficulté à savourer la dolce farniente.
De temps à autre j’arrive à lâcher prise sur mon horaire (de retraitée); l’imprévu recèle de belles découvertes!
Je continue d’essayer de surmonter ma peur de l’inaction
Diane